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vendredi 18 décembre 2020 

08h00 - 10h00


 
Salle 252AB

MAIN FROIDE

 
  

CO101 Prise en charge des tendinites pré-rupturées du fléchisseur radial du carpe par transfert tendineux

Orateur(s) :  Viken YERGANYAN (Bordeaux)

Auteur(s) :   Lucaciu VAN OVERSTRAETEN (Bruxelles),  Emmanuel CAMUS (MAUBEUGE)

08h00 - 08h08
Durée de la présentation : 6 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
La rupture ou pré-rupture du tendon flexor carpi radialis (FCR) est rare. Le traitement est conservateur ou chirurgical ; sa résection reste populaire. Néanmoins, cette technique pourrait conduire au déséquilibre des forces en flexion-extension s’appliquant au poignet. Nous proposons donc le transfert du tendon rompu du FCR au tendon du palmaris longus (PL). Notre objectif est d’évaluer les amplitudes articulaires, la force de poigne et les scores de qualité de vie des patients opérés.

Méthodes :
Cette étude rétrospective monocentrique évalue huit patients opérés entre 2004 et 2019. Le critère d’inclusion est la rupture complète ou partielle (>50% de sa largeur) du tendon du FCR. Nous avons évalué les amplitudes articulaires, la force de poigne et trois paramètres subjectifs que sont : SANE ('Single Assessment Numerical Evaluation'), DASH ('Disabilities of the Arm, Shoulder and Hand') et PRWE ('Patient-related wrist assessment' scores). La main opérée a été comparée à la main saine.

Résultats :
A la 5ème semaine postopératoire, on note une limitation de la flexion du poignet (p=0,012) et une différence entre la force de poigne de la main opérée et de la main saine (p=0.025). A long terme ces différences disparaissent et la force de poigne des deux mains devient comparable.
Les scores SANE, PRWE et DASH sont améliorés à long terme (p<0,05).

Discussion :


Conclusion :
Le transfert du tendon du FCR au tendon du PL est une bonne alternative à la résection. Il soulage la douleur et permet de récupérer amplitudes articulaires et force de poigne.
 

CO102 Physiopathologie de la maladie de Dupuytren : Fondamentaux et nouveautés

Orateur(s) :  Pierre DE SULAUZE (Rouen)

Auteur(s) :   Isabelle AUQUIT AUCKBUR (Rouen)

08h08 - 08h14
Durée de la présentation : 6 min


Introduction :
La physiopathologie de la maladie de Dupuytren est complexe et de nombreuses investigations sont développées. Le chirurgien restant le principal acteur thérapeutique, l’objectif de cette revue est de rapporter de manière didactique les grandes hypothèses physiopathologiques et axes de recherche actuels.

Méthodes :
Le mot clef « Dupuytren » a été recherché sur Pubmed, Google Scholar, CISMeF et Cochrane. Toutes les études publiées depuis 2010 concernant les facteurs de risque ou la physiopathologie ont été relues puis confrontées avec des études plus anciennes, pour aboutir à une revue de plus de 200 articles.

Résultats :
Partant des deux éléments centraux que sont le myofibroblaste et la matrice extracellulaire, nous avons recensé leurs mécanismes de régulation et les liens entre génétique, physiopathologie et facteurs de risque environnementaux. On y décèle le rôle de la voie de signalisation Wnt et de la Bêta-caténine, des facteurs de croissance et cytokines et en particulier du TGF-beta. La recherche de susceptibilités génétiques y est également exposée avec la découverte de polymorphismes nucléotidiques favorisant (facteur Zf9, récepteurs au TGFbeta…). Les différentes théories, vasculaire, traumatique et auto immune, et le possible rôle du HLA sont décrits. Un schéma de synthèse tente de résumer les nombreux liens entre les différents acteurs de la maladie.

Discussion :


Conclusion :
De nombreuses études concernant la maladie de Dupuytren mettent en lumière la complexité des mécanismes physiopathologiques. Les données sont parfois divergentes et dépendantes du contexte cellulo-matriciel. A la lumière des publications sur le sujet des 10 dernières années, nous avons tenté d'obtenir une vision globale des phénomènes physiopathologiques. Certains nécessiteraient le développement d'un modèle animal de la maladie, qui permettrait de vérifier les hypothèses et de tester les thérapeutiques qui en découlent.
 

CO103 Perception personnelle de la normalité de sa propre main avant et aprés le traitement chirurgicale des contractures de Dupuytren.

Orateur(s) :  Paul STIRLING (Edinburgh, ROYAUME-UNI)

Auteur(s) :   Paul JENKINS (Glasgow, ROYAUME-UNI),  Nicholas CLEMENT (Edinburgh, ROYAUME-UNI),  Andrew DUCKWORTH (Edinburgh, ROYAUME-UNI),  Jane MCEACHAN (Dunfermline, ROYAUME-UNI)

08h14 - 08h20
Durée de la présentation : 6 min


Introduction :
The aim of this study was to describe patients’ self-reported hand “normality” before and after surgery for Dupuytren’s contracture, and to determine if this metric could be used as an adjunct to determine the success of surgery.

Méthodes :
Pre and one-year postoperative QuickDASH and satisfaction scores were collected prospectively over five years. Patients were also asked “how normal is your hand?” and recorded their scores on a 100-point visual analogue scale. Outcomes were available for 296 patients (77%).

Résultats :
The median hand normality score improved significantly from 50 to 86 postoperatively. The effect size of the change in normality was 1.2 standard deviations. The change in normality score correlated significantly with QuickDASH and satisfaction. No floor or ceiling effects were observed.

Discussion :


Conclusion :
This study has introduced the concept of self-perceived hand normality in Dupuytren’s disease. Hand normality improved following surgery for Dupuytren’s disease, and this score performed favourably when compared with pre-existing outcome measures, suggesting it may be a useful adjunct to gauge the success of surgery.
 

Discussion CO102 et CO103

08h20 - 08h24 (4 min)
Durée de la discussion : 0 min

CO104 Le lambeau latéro-digital ulnaire dans la maladie de Dupuytren du cinquième doigt

Orateur(s) :  Canelle BAKOTA MORRISON (Nyon, SUISSE)

Auteur(s) :   Antonia GKOTSI (Bruxelles, SUISSE),  Wissam EL KAZZI (Bruxelles, SUISSE),  Frédéric SCHUIND (Bruxelles, SUISSE)

08h24 - 08h30
Durée de la présentation : 6 min


Introduction :
Dupuytren’s disease is a common condition in hand surgery. The fifth finger is frequently affected, presenting the highest recurrence rate. The ulnar lateral-digital flap is used when a skin defect prevents direct closure after fasciectomy of the fifth finger at the level of the MP joint. The aim of this work is to describe the technique, evaluate the clinical results and to compare them with those described in the literature.

Méthodes :
Our case series comprises of 11 patients (4 women and 7 men) undergoing this procedure. Their mean preoperative extension deficit was 52° at the MP joint and 43° at the PIP joint. The average age at the time of first symptoms of DD was 58 years and the average age at the time of surgery was 63 years. Assessment includes results in term of post-operative extension, function, aesthetic result and satisfaction.

Résultats :
Full extension of the MP joint and a mean of 8° extension deficit at the PIP joint was achieved with surgery. All patients maintained full extension at the MP joint until last follow-up (9 months in average). Complications included one small area of necrosis (2x2mm2), one case of hypoesthesia on the ulnar side of the auricular and one complex regional pain syndrome, all resolved within three months after surgery. Subjective self assessment for both function and satisfaction was characterised as excellent.

Discussion :
Razemon, Anwar and Ould-Slimane described the use of the lateral-digital flap with very good results. The observations we were able to make concerning this flap are in agreement with those made by these authors. Our series shows encouraging results for the MP joint with the obtaining of the complete extension, maintained throughout the follow-up. Regarding the complications, we observed only one delay in healing and one subjective hypoesthesia, the evolution being favourable in both cases. The case of complex regional pain syndrome cannot be considered as a complication specific to the lateral-digital flap.

Conclusion :
The purpose of this study was to evaluate the efficacy of the ulnar lateral digital flap in skin defects resulting from the extension of the little finger in the treatment of Dupuytren's disease. Our observations demonstrate the reliability and simplicity of this technique. The evolution of the flap confirms that the procedure is safe, with few complications and a more than satisfactory aesthetic result. In our opinion, this flap should be integrated into the usual management of Dupuytren’s disease involving the little finger.
 

CO105 Choix techniques dans les stades 3 & 4 de la maladie de Dupuytren à propos de 145 cas opérés

Orateur(s) :  Hervé LAMARRE (Thionville)

Auteur(s) :   Thomas JAGER (Luxembourg),  Germain POMARES (Luxembourg),  Michel MERLE (Luxembourg)

08h30 - 08h36
Durée de la présentation : 6 min
Description :
 


Introduction :
Le choix de la voie d’abord de la maladie de Dupuytren dans les stades 3 et 4 de Tubiana-Michon conditionne directement les techniques de fermeture.

Afin d’affiner le choix des indications et des techniques complémentaires, cette étude compare les résultats de deux techniques :
d’une part le lambeau de Jacobsen +/- gestes d’arthrolyse de l’ipp
d’autre part le zig zag Palmen avec lambeaux en VY

Méthodes :
Dans le groupe Jabobsen : 70 patients étaient opérés pour la première fois tandis que pour 38, il s’agissait d’une intervention itérative pour une récidive. Sur les ipp les plus rétractées, une arthrolyse palmaire a été associée.

Dans le groupe Palmen/VY : 25 patients étaient opérés pour la première fois, tandis que pour 10 patients il s’agissait d’une récidive.

Résultats :
À la revue finale, 132 dossiers sur les 145 étaient évalués.
Sur les 80 patients en stade IV, 54 étaient en stade 0 ou I, 10 en stade II et 8 en stade III au moment de l’évaluation du suivi. 4 en stade IV.

Sur les 52 patients en stade III préopératoires, 34 étaient devenus des stades 0 ou 1, 11 des stades II et 7 des stades III lors du suivi.

Discussion :
L’arthrolyse avec désinsertion des ligaments collatéraux accessoires est recommandée lorsque la forme prédomine sur l’ipp,

Pour les patients à potentiel évolutif récidivant, des aponévrectomies précoces dès le stade 1 avec incisions en zig zag très courtes suivant au plus près de la bride, préservent la peau d’une infiltration étendue sur le long terme.

Au stade III IV si la peau est très infiltrée, deux temps opératoires sont judicieux : D’abord des aponévrotomies étagées pour revenir au stade II. Puis la « vraie » aponévrectomie quelques mois plus tard.

Le suivi du Jacobsen est contraignant. Une surveillance régulière sur 2 mois est indispensable pour ajuster l’orthèse dynamique au progrès de la cicatrisation et ainsi exploiter le plein potentiel de la technique.

Conclusion :
Pour les stades les plus rétractés, le lambeau de Jacobsen/arthrolyse est supérieur à l’association Palmen/ lambeau en VY.
 

Discussion CO104 et CO105

08h36 - 08h38 (2 min)
Durée de la discussion : 0 min

CO106 Étude prospective randomisée et contrôlée de l'injection de stéroïdes par la commissure dorsale par rapport à la technique palmaire classique dans le traitement du doigt et du pouce à ressaut

Orateur(s) :  Isidro JIMÉNEZ (Las Palmas De Gran Canaria, ESPAGNE)

Auteur(s) :   Gerardo l GARCÉS (Las Palmas De Gran Canaria, ESPAGNE),  Alberto MARCOS-GARCÍA (Las Palmas De Gran Canaria, ESPAGNE),  Beatriz ROMERO (Las Palmas De Gran Canaria, ESPAGNE),  José MEDINA (Las Palmas De Gran Canaria, ESPAGNE)

08h38 - 08h42
Durée de la présentation : 3 min
Durée de la discussion : 1 min


Introduction :
Most trigger digits can be cost-effectively and safely treated by corticosteroid injection but the pain during the injection is an always-present side effect. This study was designed to assess if the perceived pain during an injection through the dorsal web space in the treatment of trigger digits is lower than the experienced pain during the palmar midline technique while the effectiveness remains at least the same.

Méthodes :
Following institutional human research committee approval, patients with idiopathic trigger finger presenting to the office of three orthopaedic hand surgeons in a two–year period were prospectively enrolled in this randomized controlled parallel trial comparing a subcutaneous corticosteroid injection through the dorsal web space versus the classical palmar midline technique for idiopathic trigger finger and thumb. 160 patients were enrolled and 138 completed the one-year follow-up (72 at the dorsal arm, 66 at the palmar). Outcome measures included the demographic data, trigger grading, perceived pain during the injection on a visual analog scale, DASH questionnaire, success and complications.

Résultats :
They were 116 women and 44 men with a mean age of 60 years. The mean time from onset of symptoms was 7.8 months. Most cases were considered Green’s grade 3. The mean VAS for pain during the injection was 3.6 in the dorsal group and 5.4 in the palmar group (p<0.05). The overall success was 67% in the dorsal group and 56% in the palmar group (p>0.05). The DASH questionnaire was 49 points at baseline and 8 at final follow-up with no differences between groups. No complications were noted.

Discussion :
There are few studies that have reported a measure of patient–perceived pain in trigger digits injection but it seems to vary according to the injection technique. The data from this trial support the use of the dorsal web space extra–sheath technique to decrease the patient’s perceived pain. The dorsal web space approach resulted in a 1.8 reduction in mean VAS score (a 33% decrease in perceived pain) compared with the palmar midline extra–sheath technique.

Conclusion :
The subcutaneous corticosteroid injection through the dorsal web space is less painful and, at least, as effective as the palmar midline technique. The dorsal web space technique should be considered in the treatment of the trigger finger and thumb.
 

CO107 Syndrome du marteau hypothenarien : résultats à long-terme après reconstruction de l'artère ulnaire par un pontage veineux

Orateur(s) :  Colin PIESSAT (Nancy)

Auteur(s) :   Yoan-kim DE ALMEIDA (Nancy),  Lionel ATHLANI (Nancy),  Gilles DAUTEL (Nancy)

08h42 - 08h50
Durée de la présentation : 6 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
Le syndrome du marteau hypothénarien (SMH) résulte d’une occlusion de l’artère ulnaire au voisinage de l’hamatum consécutive à des traumatismes répétés de l’éminence hypothénar. Les traitements sont variés, du traitement médical isolé à la reconstruction artérielle après résection de la zone pathologique et non consensuels. Cette étude rapporte les résultats à long terme du traitement chirurgical par reconstruction artérielle au moyen d’un pontage veineux inversé.

Méthodes :
Une étude rétrospective a été menée chez 19 patients présentant un SMH pour évaluer les résultats cliniques d’une revascularisation par pontage veineux inversé avec un recul minimal de 12 mois. Les données cliniques et radiographies préopératoires et postopératoires ont été recueillies. Les questionnaires quick Disabilities of the Arm, Shoulder and Hand (quickDASH) et Cold Intolerance Symptom Severity (CISS) ont été renseignés. La perméabilité des pontages a été évaluée par échographie-doppler. L’âge, la longueur du pontage, le recul, la force de poignet et les scores des questionnaires quickDASH et CISS ont été comparés en fonction du caractère perméable ou non du pontage.

Résultats :
Douze pontages sur 19 (63%) étaient perméables à 7 +/- 4,6 ans de recul moyen. Les scores moyens du quickDASH et du CISS étaient respectivement de 20,45/100 et 28/100. Seize patients avaient un résultat excellent ou bon et 3 patients ne présentaient aucune amélioration. Les patients dont le pontage était perméable avaient un recul plus court (5,7 vs 10,4 ans ; p=0,037) et un meilleur score CISS (20,3 vs 40,6 ; p=0,038) que ceux dont le pontage n’était pas perméable. Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes concernant l’âge (48,6 vs 46,7 ans ; p=0,899), la longueur du pontage (6,1 vs 9,9 cm ; p=0,081), le score du quickDASH (12,1 vs 34,7 ; p=0,084).

Discussion :


Conclusion :
La reconstruction artérielle par pontage veineux inversé donne de bons résultats chez les patients avec un SMH en échec de traitement conservateur. Ces résultats semblent être meilleurs chez les patients dont le pontage est perméable.
 

CO108 Greffe de graisse émulsifiée pour les pulpes atrophiées post-traumatiques : une procédure prometteuse

Orateur(s) :  Viken YERGANYAN (Bordeaux)

Auteur(s) :   Benjamin SOMMIER (Pessac),  Jean-maxime ALET (Pessac),  Elias SAWAYA (Pessac)

08h50 - 08h56
Durée de la présentation : 6 min


Introduction :
Fingertips trauma are quite frequent. Whatever the initial surgical management, the follow-up often leads to cold intolerance and altered quality of life.
In order to alleviate this symptom and improve everyday life the authors consider grafting of emulsified autologous fat within the traumatized pulp.

Méthodes :
We prospectively reviewed 13 patients who underwent autologous fat grafts of traumatized digital pulp. We gathered 10 male and 3 female patients with median age of 41 years old (18-57). Median follow-up was 39 months (12-84). Patients with an isolated cosmetic complaint regarding their fingertip were excluded. Only patients with cold intolerance and altered quality of life were included. Assessment was first conducted at 6 months and then at a minimum of 12 months postoperative. We evaluated the cold intolerance with the visual analogue scale (VAS) and the quality of life with the Quick-DASH questionnaire.

Résultats :
All our patients benefited from autologous fat grafting; 4 of them needed an additional grafting session.
There was a significant improvement in the score of cold intolerance (p=0.00232). Similar improvement was noted regarding the quality of life; Quick-DASH scores improved significantly between 6 and 12 months postoperative (p=0.00166). No complications were noted.

Discussion :


Conclusion :
Autologous emulsified fat grafting to the traumatized pulp shows excellent results on cold intolerance and quality of life. This is systematic and easily reproducible. The benefit-risk ratio clearly seems to favor autologous fat grafting whose postoperative complications appear to be negligible
 

CO109 Lipofilling, indications en chirurgie de la main fonctionnelle. A propos de 68 procédures.

Orateur(s) :  Florent WEPPE (Lyon)

Auteur(s) :   Maximilien ARNAL (Lyon)

08h56 - 09h02
Durée de la présentation : 6 min


Introduction :
Le lipofilling ou injection de graisse autologue est une technique classique en chirurgie esthétique. Associée à l'aponévrotomie percutanée, cette procédure est de plus en plus utilisée dans le traitement de la maladie de Dupuytren mais est peu décrite comme traitement complémentaire dans la prise en charge des séquelles fonctionnelles à la main.

Méthodes :
68 procédures de lipofilling ont réalisées chez 57 patients par 2 opérateurs sur une période de 5 ans. Les indications principales étaient les dystrophies cicatricielles douloureuses (41 patients dont 14 amputations partielles) suivies par la maladie de Dupuytren (16 patients). Des injections intra-articulaires ont été associées dans 3 cas d'arthrose associée. Le site donneur était abdominal dans 65 procédures et la face interne des cuisses dans 3 procédures. Un kit de lipofilling à usage unique était utilisé dans 89,7% des procédures.

Résultats :
Le résultat fonctionnel est considéré comme satisfaisant ou très satisfaisant dans 96 % des cas. Les injections intra-articulaires ont amélioré la douleur sur l'échelle visuelle analogique de 2 points en moyenne chez les patients traités. Le résultat esthétique est considéré comme satisfaisant ou très satisfaisant dans 88% des cas. Le résultat fonctionnel est considéré comme mauvais ou décevant dans 4 % correspondant aux 2 complications locales rencontrées (1 infection et 1 rupture tendineuse). Aucune complication n'est notée au niveau du site de prélèvement graisseux.

Discussion :


Conclusion :
Le lipofilling appliqué à la chirurgie de la main dans un objectif d'amélioration fonctionnelle est une technique prometteuse apportant des résultats satisfaisants en l'absence de complication dans les traitements des séquelles essentiellement post traumatiques. La morbidité du site donneur est extrêmement faible et l'instrumentation spécifique simple d'utilisation. Ses indications sont probablement plus larges que le traitement la maladie de Dupuytren.
 

Discussion CO108 & CO109

09h02 - 09h04 ( min)
Durée de la discussion :  min

CO110 Arthrodèse de l’articulation métacarpo phalangienne du pouce par techniques combinées arthroscopique et percutanée : une étude de faisabilité anatomique

Orateur(s) :  Benjamin KHATIR (Coquelles)

Auteur(s) :   Gautier PETRONI (Paris),  Jerome PIERRART (Coquelles)

09h04 - 09h12
Durée de la présentation : 6 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
La technique conventionnelle d'arthrodèse de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce (MCP1) à ciel ouvert donne d'excellents résultat. Fin 2018, une étude thérapeutique portant sur une technique d'arthrodèse percutanée de la MCP 1 sans avivement de la surface cartilagineuse est publiée par l’équipe de Strasbourg. Celle-ci retrouve de bons résultats dans le cadre de pathologies ou le cartilage n’est plus présent. Cependant, les résultats restent médiocres dans les indications ou il persiste du cartilage.
Nous voulions démontrer sur modèles anatomiques l’efficacité et l’innocuité d’une technique d’avivement arthroscopique ou percutané et d'arthrodèse percutanée de la MCP1.

Méthodes :
De mai à juin 2020, nous avons pu réaliser sur 10 MCP1 la technique associant avivement arthroscopique et arthrodèse percutanée. Nous avons, à titre comparatif, essayé sur 4 MCP1 la technique d’avivement percutanée associée à l’arthrodèse percutanée.
Une fois, l’une de ces deux techniques réalisées, après ablation des broches, nous nous
sommes assurés de l'innocuité de celle-ci par dissection des structures nobles, mais également de l’efficacité par estimation à ciel ouvert du pourcentage d’avivement de la surface articulaire.

Résultats :
La technique d’avivement percutanée n’a pu démontrer son innocuité. L'emploi d’instruments trop agressifs et l'absence de contrôle visuel ont entraîné dans tous les cas étudiés une perte de substance osseuse trop importante, risquant d’entraîner une perte de hauteur de la colonne du pouce et compliquant la réalisation de l’arthrodèse. Dans un cas, il est également noté une section quasi-complète du court extenseur du pouce. La technique arthroscopique, en revanche, a rapidement fait la preuve de son innocuité. Après une phase initiale où l’avivement de la surface articulaire palmaire du métacarpien s’est avérée insuffisante, une courbe de progression technique a été observée, à la suite de laquelle nous avons pu obtenir un avivement satisfaisant.

Discussion :
Il est envisageable que les mauvais résultats obtenus avec la technique d’avivement percutanée soient liée à l’inexpérience du maniement des instruments de l’opérateur principal. Il serait donc intéressant de les faire réaliser par un opérateur habitué à ce type de chirurgie.

Conclusion :
Concernant la technique combinant avivement arthroscopique et arthrodèse percutanée, par son innocuité et son efficacité sur sujet anatomique, son extrapolation sur des patients semble envisageable. En effet, celle-ci permettrait d’attester de la bonne consolidation de l’arthrodèse avec cette technique.
 

CO111 Anatomie et voie d'abord de l'IPP. Particularités de la vascularisation articulaire et osseuse

Orateur(s) :  Pierre GIRARD (Paris)

Auteur(s) :   Mario Ruben SANGUINA (Creil),  Enrique VERGARA AMADOR (Bogotá),  Bachar ZERKLY (Creil)

09h12 - 09h20
Durée de la présentation : 6 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
Les différentes voies d'abord de l'IPP comportent des risques de nécrose de la tête de la 1re phalange. Avec l'avènement de l'ostéosynthèse par plaque et vis des phalanges, la connaissance de de la vascularisation de l'IPP peut nous permettre d'éviter la nécrose articulaire.

Méthodes :
Notre travail anatomique porte sur une dissection anatomique de 80 doigts sur 20 sujets. Nous avons mis en rapport les des différentes voies d'abord, dorsales et palmaires avec la vascularisation articulaire.

Résultats :
La vascularisation principale de l'articulation inter-phalangienne proximale dépend de la réunion des artères symétriques issues des deux collatérales digitales.
a)Au niveau de la 1re phalange :
- L'artère proximale ou digitale articulaire proximale.
- L'artère moyenne ou condylienne.
b)Au niveau de la 2e phalange :
- L’artère distale ou métaphysaire proximale de la 2e phalange.
- L'artère dorsale de la 2e phalange. Dans 35% des cas (28 doigts) elle naît par un tronc commun avec la précédente.
c)Elles vont constituer trois arcades :
- L'arcade palmaire transversale proximale.
- L'arcade palmaire moyenne.
- L'arcade palmaire distale.
I.Voies d'abord de l'IPP
a)Voie postérolatérale, peut provoquer la lésion de l’artère dorsale de P2
b)Voie postérolatérale conjointe, peut provoquer la lésion de l’artère dorsale de P2
c)Voie transe tendineuse de Chamay, est plus sure de point de vue vasculaire
d)La voie latérale, peut provoquer une lésion de l’artère latero-dorsale proximale
e)La voie d’abord palmaire présente plus de risque de lésion vasculaire, notamment des arcades.

Discussion :
Selon les différentes publications et notre expérience, il existe peu de variations anatomiques dans la vascularisation de l'articulation IPP.
Nous conseillons l'utilisation d'un grossissement optique dans tout acte chirurgical portant sur les articulations des doigts, afin de préserver la vascularisation articulaire.

Conclusion :
La vascularisation de l'IPP dépend des trois artères :
a)L'artère digitale articulaire proximale.
b)L'artère métaphysaire de P2.
c) L'artère dorsale de P2.

La fréquence de nécrose est accrue lors de l'abord palmaire et dorsal simultanée, ou séparés dans le temps.
La plupart des nécroses de la tête de la 1re phalange sont dues à la lésion de la branche osseuse de l’artère digitale articulaire proximale. La base de P2 est épargnée car sa vascularisation dépend des deux arcades vasculaires, elles sont protégées, du traumatisme chirurgical, par l’insertion du tendon fléchisseur superficiel.
 

CO112 Intérêt de l’infiltration de corticoïdes dans le traitement des entorses de l’articulation interphalangienne proximale (IPP) des doigts longs: étude prospective

Orateur(s) :  Laura PLACE (Bruxelles, BELGIQUE)

Auteur(s) :   Nader CHAHIDI (Bruxelles, BELGIQUE),  Nicolas CUYLITS (Bruxelles, BELGIQUE),  Konstantinos DROSSOS (Bruxelles, BELGIQUE),  Anne LEJEUNE (Bruxelles, BELGIQUE)

09h20 - 09h24
Durée de la présentation : 3 min
Durée de la discussion : 1 min


Introduction :
Bien que les entorses de l’articulation interphalangienne proximale (IPP) soient fréquentes, la littérature n’apporte pas de preuve suffisamment solide sur la meilleure option de traitement. Or, trop souvent, une prise en charge négligée entraîne des séquelles fonctionnelles et esthétiques importantes : douleur, œdème et flessum permanents. Le but de cette étude est d’évaluer si une infiltration para-articulaire de corticoïdes améliore le pronostic des lésions de la plaque palmaire.

Méthodes :
Il s’agit d’une étude multicentrique, prospective, contrôlée non randomisée, d’une durée de neuf mois. Quarante-quatre entorses IPP des doigts longs non chirurgicales (Eaton I, II et III stable) ont été évaluées. Les patients ont été répartis dans deux groupes différents. Le premier groupe (groupe A) reçoit l’infiltration lors de la première consultation alors que le deuxième groupe (groupe B) reçoit le traitement conservateur habituel (attelle de repos et/ou syndactylie). Nous avons évalué diverses variables à une semaine et à un mois après la première consultation : extension, flexion, périmètre, force, EVA, Quick-DASH et MHQ.

Résultats :
Le traitement par infiltration de corticoïdes entraîne une meilleure force de préhension et moins de douleur au cours du premier mois. En effet, 55% des patients infiltrés n'avaient plus de douleur un mois après l'infiltration contre 18% des patients non infiltrés (p = 0,012). Les corticoïdes réduisent le risque d'œdème et de flessum. Le pourcentage de patients sans œdème après 1 semaine était significativement plus élevé dans le groupe A (73%) que dans le groupe B (18%) avec p < 0,001. Après 1 mois, seuls 27% des patients infiltrés avaient un flessum contrairement à 68% des patients non infiltrés (p = 0,007). Les patients infiltrés étaient satisfaits et récupéraient une fonction globale de la main dès la première semaine. Selon le score de gradation utilisé, un excellent résultat est atteint plus précocement dans le groupe infiltré: 59% des patients infiltrés contre 14% des patients non infiltrés dès la première semaine (p = 0,002).

Discussion :
L’infiltration de corticoïdes accélère la résolution de la symptomatologie des entorses IPP stables des doigts longs : plus de force, moins de douleur, moins d’œdème et moins de flessum. L’utilisation de corticoïdes injectables est courante en chirurgie de la main mais elle n’a jamais été utilisée auparavant pour les entorses de l’IPP.

Conclusion :
Cette étude suggère un bénéfice de l’utilisation de corticoïdes dans les entorses stables de l’IPP. Ces résultats devraient être confirmés par une seconde étude, idéalement randomisée et en simple aveugle.
 

CO113 Dénervation de l’articulation interphalangienne proximale, résultats de 54 cas chez 42 patients.

Orateur(s) :  Lisa SERVASIER (Tours)

Auteur(s) :   Jacky LAULAN (Tours),  emilie MARTEAU (Tours),  Guillaume BACLE (Tours)

09h24 - 09h32
Durée de la présentation : 6 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
Les arthropathies de l’articulation interphalangienne proximale (IPP) sont fréquentes. La dénervation articulaire est un traitement symptomatique. Par section des branches nerveuses à destinée articulaire, elle peut soulager les douleurs sans interférer avec la biomécanique de l’articulation. Elle est idéalement indiquée dans les arthropathies douloureuses avec des amplitudes articulaires préservées. L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats cliniques des dénervations de l’IPP et leur pérennité.

Méthodes :
Etude rétrospective monocentrique incluant tous les patients présentant une arthropathie douloureuse de l’IPP avec des mobilités articulaires fonctionnelles, traités par dénervation entre janvier 2005 et septembre 2018 et évalués par une examinatrice indépendante. Exclusion des patients présentant une raideur de l’IPP. 54 dénervations consécutives réalisées chez 42 patients (41 femmes, 1 homme) de 66,5 ans (44-78ans) d’âge moyen. Il y avait 11 arthropathies inflammatoires et 43 dégénératives.

Résultats :
Les 42 patients ont été évalués ou contactés par téléphone, avec un recul moyen de 51 mois (4-168mois). L’EVA moyenne était de 7,5/10 (5-10) avant l’intervention et de 1,1/10 (0-8) au plus long recul. Les patients considéraient leur articulation guérie ou améliorée dans 78% des cas toutes étiologies confondues, (42 cas/54), et dans 86% des cas d’arthropathies arthrosiques (37 cas/43). 32 patients étaient satisfaits ou très satisfaits de l’intervention (76% des cas). Les mobilités articulaires étaient améliorées dans 16 cas, inchangées dans 33 cas et diminuées dans 5 cas. Il y a eu 7 échecs de dénervation qui ont conduit à un traitement chirurgical par arthrodèse (2 cas) ou prothèse (5 cas), il s’agissait dans 5 cas d’une arthropathie d’origine inflammatoire.

Discussion :
Cette étude confirme, avec un nombre de cas et un recul plus important, l’efficacité de la dénervation de l’IPP sur la douleur avec 78% de cas améliorés ou indolores et ¾ des patients satisfaits du résultat. Même dans les cas seulement « améliorés », l’EVA était toujours inférieure à 2, et on peut penser que l’évaluation reste influencée par la déformation résiduelle de l’IPP. Une ré-intervention a été nécessaire sur 13% des articulations, ces taux sont conformes avec ceux de la littérature. Concernant les amplitudes articulaires, les résultats des dénervations et des prothèses sont comparables, mais il apparait un certain nombre de complications mécaniques à la suite de prothèse.

Conclusion :
La dénervation est un traitement efficace pour l’arthrose douloureuse de l’IPP, elle permet une sédation des douleurs, durable dans le temps, tout en préservant les amplitudes articulaires.
 

CO114 Arthroplastie de l'articulation interphalangienne proximale au moyen de la prothèse TACTYS(r): résultats cliniques et radiographiques avec une moyenne de suivi de 5 ans

Orateur(s) :  Tim PHILIPS (Gent, BELGIQUE)

Auteur(s) :   Bert VANMIERLO (Roeselare, BELGIQUE),  Kjell VAN ROYEN (Brussels, BELGIQUE),  Chul ki GOORENS (Tienen, BELGIQUE),  Jean GOUBAU (Gent, BELGIQUE)

09h32 - 09h40
Durée de la présentation : 6 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
Degenerative arthritis of the proximal interphalangeal joint (PIP ) of the long fingers is a common disorder affecting mainly a female middle aged population. Conservative treatment is often effective, but in some cases, pain can persist which lead to invalidating function. Besides denervation and arthrodesis, arthroplasty can be proposed in these

Méthodes :
People were operated under long acting loco regional anesthesia (plexus) and through a dorsal central approach with desinsertion of the extensor apparatus at the insertion of the central slip. Prosthesis was implanted and the day after surgery active movement was authorized under supervision of an experienced hand therapist.

Résultats :
Between october 2005 and August 2019 we treated 10 joints in 9 patients (4 males and 6 women) for painful degenerative arthritis of the long fingers with a Tactys® prosthesis (Stryker Inc. – Kalamazoo – USA). Mean Follow up was 65,70 months (range 23 – 106). Mean Age was 71,5 (Range 64-83). QuickDash score evolved from 68,43 preoperatively to 41,92 at final follow up. Range of motion 37,5 degrees tot 45,1 postoperatively. Visual analogue scale evolved from 6,65 to 1 out of 10. Power grip and precision pinch evolved preoperatively from 16,44 kg to 20,80 kg and 1.97 kg to 2.85 kg respectively after surgery.

Discussion :


Conclusion :
In summary we can conclude that Tactys arthoplasty can be proposed for people which have been treated long enough with unsuccesful conservative treatment. Infection rate is still the highest complication in this series, which can evolved in invalidating arthrodesis. Post-traumatic arthrosis yields to stiffer arthoplasty. It should be proposed exceptionnally if the PIP joint arthritis causes invalidating functional pain in ADL.
 

CO115 Résultat de l'arthroplastie MatOrtho pour l'arthrose de l'IPP avec un suivi minimum de 2 ans.

Orateur(s) :  Kathleen JANSSENS (Antwerpen, BELGIQUE)

Auteur(s) :   Frederik VERSTREKEN (Antwerp, BELGIQUE)

09h40 - 09h48
Durée de la présentation : 6 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
Proximal interphalangeal (PIP) joint osteoarthritis can be a disabling condition, for which surgical treatment is indicated when conservative treatment fails. Joint arthroplasty has the advantage of preserving mobility compared to arthrodesis, but comes with a higher complication rate. The aim of this study is to report the early results of the MatOrtho PIP replacement, a newer generation resurfacing implant of the PIP joint.

Méthodes :
We reviewed all MatOrtho PIP joint replacements performed between 12/2013 and 05/2018 by a single surgeon in a single institution, because of primary osteoarthritis. A total of 34 implants were inserted in 25 patients. Two implants were lost to follow up.
Patient demographics, diagnosis, implant revision and other surgical interventions were recorded. Subjective and objective outcomes were evaluated at the latest follow-up, including range of motion, Patient Reported Outcome Measures (VAS, QuickDASH and PEM) and radiographic assessment.

Résultats :
The minimum follow-up in our study was 2 years with a mean follow-up of 33 months (range 24 - 61 months). Pain scores improved significantly (mean VAS pre-op 7, mean VAS post-op 1, p < 0.05). Active range of motion improved in 83% (25/30) of joints, with a mean improvement of the total arc of motion of 25.5 degrees. On radiographic assessment, no signs of circumferential lucency or subsidence were observed. Additional surgery was necessary for 9.4% of implants, including implant removal in 2 cases (6.3%). Implant survival after a mean follow-up of 33 months was 93.75%.

Discussion :
Our results showed excellent pain relief, consistent with other studies, and a statistical significant improvement in range of motion, while most other studies showed no or minimal improvement. The revision rate in this study was considerably lower than previously reported in the literature, but our study has a shorter follow-up.

Conclusion :
At least at short term follow up, this PIP arthroplasty can be a successful procedure with high patient satisfaction and functional improvement. Longer follow-up of these patients is planned to confirm these results.
 

CO116 Restauration de l'extension par attelle nocturne pour défaut d'extension récurrent après traitement non-chirurgical d'un doigt en maillet tendineux

Orateur(s) :  Pieter - bastiaan DE KEYZER (Bruxelles, BELGIQUE)

Auteur(s) :   Dennis BROUWERS (Antwerpen, BELGIQUE),  Bert VANMIERLO (Roeselare, BELGIQUE),  Jean GOUBAU (Gent, BELGIQUE)

09h48 - 09h52
Durée de la présentation : 3 min
Durée de la discussion : 1 min


Introduction :
Residual extensor lag of more than 20° after initial conservative treatment of non-bony mallet finger injuries are commonplace. In the few studies that exist on this topic, it is recommended to continue night splinting in order to correct this deformation. However, literature remains vague about the correcting effect on extensor lag and about the optimal timeframe of this practice.

Méthodes :
In this study, we examined the evolution of the drop at the level of the DIP following a continuous immobilisation of 8 weeks for non bony mallet finger without degenerative arthritis.
People were seen after the trauma, and following X ray, a custom made thermoplastic splint was applied dorsally from the fingertip to the PIP joint and held in place with a tensoplast® type of adhesive plaster for a period of 8 weeks. After that period of time, the splint was removed and patients were instructed to start gentle flexion taking care to manage to keep active extension.

Résultats :
Three to 4 weeks later, patients were evaluated and if the drop of the distal phalanx (P3) had increased to more than 20°, people were encouraged to put on the custom made splint by night (average of 8 to 10 hours) for a period of minimum 3 months which could be extented to 6 months or even 9 to 12 months.

Discussion :


Conclusion :
In this study we evaluated the results using this technique in about 50 patients, and in a majority of cases they all managed to decrease the extension lag to 10° or less. Hyper extension could not be regained if present.
This study illustrates that nightsplinting for a long period of time after unsuccessful restauration of the extension following extension splinting in non bony malletfinger is a valuable treatment protocol, which enhances and ameliorates functional extension of the affected finger.
Limitations of this study are the retrospective construct. Nevertheless, the treatment period and the scale of the sample size are larger than in any other comparable study.
 

CO117 La libération échoguidée de la poulie A1 des doigts longs : à propos d'une nouvelle technique avec un couteau à usage unique MiniKemis.

Orateur(s) :  Olivier MARES (Nimes)

Auteur(s) :   Hamid GHERSI (NImes),  Alexandre LABORDE (Montpellier),  Lara MOSCATO (Montpellier),  Gilles CANDELIER (Granville)

09h52 - 10h00
Durée de la présentation : 6 min
Durée de la discussion : 0 min


Introduction :
Nous rapportons une nouvelle technique échoguidée permettant la libération de la poulie A1 des doigts longs en percutanée.
L'objectif de cette étude était de montrer la faisabilité et l’absence de complication spécifique avec cette nouvelle technique.
Nous avons mené une étude rétrospective clinique multicentrique multi opérateurs de décembre 2019 à Mai 2019.

Méthodes :
Nous avons mené une étude rétrospective clinique multicentrique multi opérateurs de décembre 2019 à Mai 2019.
Les patients étaient opérés sous anesthésie de type WALANT et en Office surgery. La technique opératoire consistait premièrement à un repérage sur une coupe transversale du point d’introduction. Un mini abord cutané (2 à 3 mm) était réalisée, puis le couteau mini kemis était passé sous contrôle échographique de face et de profil sous la poulie A1 de manière atraumatique grâce à son guide intégré. Lorsque le positionnement était optimal en coupe transversale, la section de la poulie était réalisée de proximal à distal ou de distal à proximal sous contrôle longitudinal échographique permanent. En post opératoire le patient portait un simple pansement trois jours et débute immédiatement son auto-rééducation.

Résultats :
Nous avons analysé : la disparition du ressaut, le délai de retour aux activités quotidiennes, la présence d’une réaction fibreuse et les complications de type hématome, infection et lésions des éléments nobles.
Chaque patient a été évalué en préopératoire, à J1 et à un mois. Cette évaluation comportait un questionnaire fonctionnel et une mesure de l’EVA.
Nous avons inclus 18 patients, et opéré 20 doigts longs : 10 fois le geste a été réalisé de proximal à distal et 10 fois de distal à proximal. Le recul moyen est de 3,4 mois.
Nous n’avons aucun échec du traitement et aucune lésion vasculo-nerveuse. Le délai de reprise des activités quotidiennes est de 3,4 jours. L’EVA passait de 3,6 à 1,4.

Discussion :
Il n’y avait pas de différence sur la réaction fibreuse mais probablement par manque de recul et du nombre de procédures. Cette technique permet une section complète de la poulie. C'est une réelle option alternative entre la chirurgie classique et la chirurgie percutané.

Conclusion :
La libération percutanée échoguidée avec un couteau spécifique Mini-kemis permet une libération complète de poulie A1 de manière simple et reproductive.
Il faudra analyser à plus long terme la réaction fibreuse post opératoire pour pouvoir conclure s’il existe une meilleure approche entre proximale et distal.